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Une parenthèse pour écrire

Racines !

« Notre Monde existerait-il sans racines ? »
Afin d’étoffer vos récits, voici 3 propositions qui pourront vous aider à prendre le « chemin » qui vous conviendra le mieux.
- Votre « soi intérieur » : aller chercher au tréfonds de vos entrailles, ce qu’elles vous confient en évoquant le mot « Racines ».

-Quelques suggestions ou définitions :
oRacine : partie inférieure d’une plante, le plus souvent souterraine…
oPrendre racines : se fixer au sol, commencer à se développer…se fixer dans un lieu, s’y créer des attaches solides… (se dit de l’humain ou d’un végétal)
oAvoir des racines dans un lieu : origines, attaches, liens profonds avec un lieu…bien souvent origines paysannes…

-Donne une suite à cet extrait d’une « Nouvelle » écrite par DPR en juin 2019, « Coups de foudre » :

Course pédestre en double, le jour du « Père Cent » …Depuis leur départ son empathie naturelle l’avait investi d’une mission spéciale : protéger Julie…
Pas facile de se déplacer avec ces accoutrements carnavalesques et les inégalités des chemins, les racines aventureuses des arbres, ajoutaient des difficultés à leur marche pourtant rapide et assurée.
Romain, habité d’une folle énergie… avait, tout en l’encourageant moralement, pris la main de Julie pour la guider, mais la fatigue aidant, se prenant le pied dans une racine, elle chuta, le lâchant brutalement.
Par quel mystère, se retrouvèrent-ils enlacés, assis sous cet arbre, maudissant ensemble, cette racine malencontreuse mais tellement heureuse.
Ils étaient seuls au monde, sous ce chêne, témoin certain de tant d’Amours naissantes.
Leur Vie prenait-elle « racines » à cet instant… ?

 

 

Ses parents, jeunes adultes, venaient d’ailleurs !
Dans un pays au soleil brûlant. Leur enfance à la campagne, cassée par des travaux imposés par la dureté de la vie.
Ils auraient préféré aller à l’école, assis sur un banc et apprendre ce qu’ils ignoraient dans les champs.

Devenus grands, à la fin de la guerre, pas de travail, pas de nourriture suffisante pour tous.

Alors, un espoir, un eldorado s’imposa. C’est ainsi qu’ils se sont déracinés.

Elle, petite fille d’émigrés, se sentait aimée, protégée dans leur petit deux pièces sans commodités.
Elle adorait apprendre à lire, à écrire dans cette langue que ses parents ne maitrisaient pas.
En grandissant, elle se lovait de plus en plus dans la culture de Molière et d’Hugo, et, donnait des cours de français à ses proches.

Ses racines à elle, s’étaient discrètement mais profondément infiltrées dans cette terre où elle est née.
Dans ce pays qu’elle respecte infiniment puisqu’elle y a construit son nid.

Mais, ce bonheur ne l’empêche pas de se souvenir avec émotion et plaisir du pays de ses parents.
 

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