28 Mars 2022
C’est la guerre.
Je pleure sur le mur du silence
Et autres réminiscences.
Une minute d’horreur
Un moment de peur
Instinct de survie
Et, je cours, je fuis.
J’entends des cris au milieu des pleurs,
Cruelle journée de terreur
Long couloir gris infini,
Espère une issue pour la vie.
Dans le fracas des mitraillettes
Mon pauvre cœur en miettes
Je file puis je m’arrête
Au-dessus des corps tombés
Qui ne peuvent plus parler.
Puis soudain le silence !
Un rayon de soleil qui danse
Une grande porte s’ouvre
C’est la délivrance que je découvre.
Que s’est-il passé ?
Je ne suis pas blessée
Je pleure sur le mur du silence
Ne pas accepter l’indifférence.