SAINT SEBASTIEN D’AIGUEPERSE D’ANDREA MANTEGNA

Voilà, ce que j’ai observé de ce tableau, cette peinture.

Ce tableau est magnifique, rien qu’en observant Sébastien, l’homme qu’il représente.

Sa corpulence imposante, c’est un roc, un musclé, mais en même temps, il y a de la lâcheté, de la souffrance, de la tristesse. Il est martyrisé, il est attaché par les pieds et les mains derrière son dos.

Il est transpercé par des flèches, dont une le fait saigner, du haut de sa cuisse au genou.

Il se demande, en regardant le ciel, à quel moment il va être libéré par ces deux bourreaux, en bas à droite, dont un, celui de gauche, tient encore dans ses mains trois flèches ; que vont-ils faire ?

En toile de fond, cette colonne gréco-romaine lui sert de support. A gauche, le pied d’une statue repose sur un socle, à côté d’un figuier ; au fond le ciel est bleu, avec des nuages blancs tombant sur ces ruines romaines.

Une drôle d’époque, une vie de galérien qui a duré des siècles.

Mais, Sébastien, malgré ses graves blessures s’en sortira.

Voilà mon texte, mais certainement il y a encore des observations qui m’échappent.

La consigne : Dans le cadre des rencontres des arts de la ville Gignac la Nerthe, dire ce que nous inspire une photo, une peinture...