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Une parenthèse pour écrire

SAINT SEBASTIEN D’AIGUEPERSE D’ANDREA MANTEGNA

 

C’est un tableau d’où émane de la souffrance.

Au tout premier plan à droite, deux hommes, l’un avec un archet à la main, l’air satisfait de lui. L’autre tenant des flèches, horrifié, détourne le regard de la scène.

Tout près de ceux-ci à gauche, des vestiges de constructions, au milieu des gravats, un pied que recouvre en partie une spartiate,... le reste d’une statue ?

On peut imaginer beaucoup de violence dans ce lieu dévasté.

Au centre, une colonne aux lignes longitudinales, coiffée d’un chapeau corinthien, décorée de feuille d’acanthe, un lierre grimpe enserrant le tout. A sa base, un figuier sauvage indique que la Vie reprend sur ce tas de ruines.

Devant, appuyé à ce pilier, attaché, transpercé de flèches, Saint Sébastien, un linge noué autour de la taille, apparaît dans sa toute-puissance.

Il occupe la plus grande partie de cette peinture, il est jeune, semble indifférent à la douleur, son visage est tourné vers le ciel.

Autour de lui, les couleurs sombres dominent : grises, noires, verdâtres, de petites touches de jaune, d’orange.

Au fond, des tours, des tourelles, montent en colimaçon, indiquant une ascension.

Plus haut des tâches de blanc, de bleu, qu’éclairent quelques nuages.

Cette œuvre picturale de grande dimension m’a fait réfléchir au calvaire de cette personne qui abandonne son corps au monde terrestre.

Rêve-t-il d’un paradis sans violence et en paix ?

 

La consigne : Dans le cadre des rencontres des arts de la ville Gignac la Nerthe, dire ce que nous inspire une photo, une peinture...   

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