13 Octobre 2018
Au premier plan, au centre du tableau, Saint Sébastien d’AIGUEPERSE, debout sur la dernière colonne de l’arche avec en son sommet des armoiries sculptées, les mains dans le dos, les pieds attachés par une corde placée autour du bas de la colonne, ne gémit pas de douleur.
Son corps est transpercé de flèches lancées par l’archer au bas de l’image, tenant à l’épaule son arme et d’une main des flèches dont on distingue le bout avec des plumes.
En bas de l’image, sur un reste de l’arche détruite, repose un pied gauche d’un soldat romain, écrasé par un bloc de pierre de l’édifice.
Au pied de la colonne, creusée tout autour, est accolée une colonne carrée.
Un figuier a poussé et cache les symboles rappelant la période antique de ce tableau.
En bas, à droite, l’archer regarde vers la gauche son compagnon de massacre qui lui lance un regard fixe.
Le corps mutilé de Saint Sébastien saigne. Sa partie ventrale est cachée par un drapé noué au milieu. Ses mains sont attachées dans le dos par une corde passée deux fois aux poignets et aux bras.
A droite de la colonne, un tapis de verdure est comme accroché à une falaise où l’on voit une représentation d’un temple avec forteresse aux colonnes détruites.
En suivant du regard le chemin tracé par les montagnes, une ville antique se divise en palier où à chaque extrémité un château domine.
Le ciel aux multiples nuages démontre la tristesse du moment.
Saint Sébastien a les yeux levés vers le ciel et ne semble pas atteint par toutes les flèches qui ont mutilé son corps.
Cette toile est pleine de détails et est triste à contempler. L’on se rend bien compte que le peintre a voulu mettre en évidence, au centre de ce tableau, le personnage de Saint Sébastien qui ne semble pas atteint au plus profond de son âme par ce geste guerrier démontré par les flèches réparties sur son corps.
Ce qui ressort de ce tableau c’est l’expression du visage de Saint Sébastien et les nombreuses flèches et cordages avec la présence de ses bourreaux dans un paysage antique en ruine.
La consigne : Dans le cadre des rencontres des arts de la ville Gignac la Nerthe, dire ce que nous inspire une photo, une peinture...