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Une parenthèse pour écrire

MOISSONNEUSE A GIGNAC

Magie des photos du temps où les gens avaient le temps !

 

Labeur sans fin, vie rude, sans confort et pourtant ils étaient heureux et certainement plus que nous.

 

Ils ne rataient jamais une occasion de rire, de plaisanter, de faire la fête autour d’un repas simple, frugal mais sain.

 

Vaisselle et bugade se faisaient à la main, le puits au fond du jardin servait à rafraîchir les bouteilles, le lait devait être bouilli sinon il tournait.

 

Le beurre, lui, fondait sous la chaleur harassante de notre soleil provençal.

 

Eux aussi fondaient, ruisselaient dans les champs, peinant tout le jour, et encore, s’estimaient-ils heureux d’avoir une merveille technologique en leur possession, la moissonneuse, au lieu de faire le travail à la faux comme leurs parents.

 

Leur but était de bien faire leur ouvrage. Ils étaient fiers du travail accompli et toujours prompts à l’entraide pour faire les corvées.

 

Et en cas de coup dur, tous les voisins, toute la famille étaient là.

 

Leurs nistons ? Ils se faisaient un devoir de leur inculquer la droiture, le goût de l’effort, la joie de pratiquer leur art du mieux qu’il était possible.

 

Ils savaient la joie que cela procure, après une longue journée, de se retrouver, bien qu’épuisés, devant la maison, assis à la fraîcheur sous l’ombre de l’arbre centenaire de la cour.

 

La consigne : Dans le cadre des rencontres des arts de la ville Gignac la Nerthe, dire ce que nous inspire une photo, une peinture...     

 

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